Stage jeune Kendo, et autres.

21 décembre 2010

Samedi, dimanche et lundi, j'étais à un stage national jeune de Kendo.
Y'a matière à raconter, donc je vais le faire, après tout, ce serrait dommage de ne pas se souvenir de ces trois jours assez... Intenses.
Déjà, on devait prendre notre train à 11h27, mais il a eu un retard de 30 minutes suite aux problèmes liés à la neige, je ne vais pas m'en plaindre : cela m'a permis de refaire faire ma carte 12-25 ans, que je pense avoir égaré dans ma chambre, comme un autiste.
Enfin, en même temps, on a le droit qu'a un seul duplicata durant toute la durée de validité de la carte, j'trouve ça un peu abusé...
D'autant qu'on a même pas été contrôlés, ni a l'aller, ni au retour, m'enfin je m'égare...
Avec mon amie (n'avais-je point précisé que j'étais avec quelqu'un ? Au temps pour moi alors...), nous avons croisé d'autres Kendokas, qui eux, attendaient depuis plus d'une heure pour prendre le même train que nous. Enfin, non, la vérité, c'est qu'ils avaient loupé leur correspondance suite a un retard dû a des problèmes techniques. Mais ça, on s'en fiche un peu.
Par la suite, d'autres encore nous ont rejoint, des personnes de notre club.
Nous avons sagement attendu pour prendre le train, repérant nos places, etc... Ce serrait un doux euphémisme que de dire, que les bagages que nous trimballions (armure+affaires pour 3 jours+shinais), nous encombraient sévèrement. Mais bon, nous sommes des Kendokas que diable ! Et dès qu'on a une idée en tête, on l'a pas ailleurs, alors quand on veut des places, on les trouve.
L'acheminement jusqu'à Montpellier se fit sans problèmes, on a même croisé une autre Kendoka (encore me direz vous, mais en même temps, doit pas y avoir platée de trains qui arrivent à l'heure pour le stage.). Après une petite partie de BD case par case (un jeu à la con pour passer le temps, chacun dessine une case d'une BD, ce qui finit par devenir un pur n'importe quoi.), nous arrivâmes.
Je vous épargnerai le trajet en tram, et la marche qui me sembla interminable sur l'instant pour arriver au gymnase... Pauvre inconscient que j'étais, quand vous verrez la suite.
Arrivés à l'heure, nous avons étés répartis dans les chambres... Mais on s'est débrouillés pour arriver en retard à l'entrainement, avec Etienne, un pote de mon club.
Sans rentrer dans les détails du stage, ça a été dur, pour les rares Kendokas qui suivraient mon blog, nous avons par exemple fait des séries de Kirigaeshi, d'uchikomis et de Kakari-geiko (12 kakari en tout pour moi par exemple.).
Bon ça me soûle de faire le compte rendu avec précision de tout le stage, on va passer en mode "moments clés".
Le deuxième jour par exemple, le truc particulièrement marquant, c'est qu'on a du courir entre chaque entraînements pour changer de bâtiment, il pleuvait... Bordel, il pleuvait ! A Montpellier !
Sinon, point positif, les chambres, la nourriture, et tout le complexe étaient tout simplement superbes, agréables, confortables.
Je vais switcher sur le départ, qui mérite quand même une partie spéciale.
Déjà, grève des bus et tram... Ce qui nous à valu pas moins de 3km de marche a pied, chargés comme des boeufs à cause de nos 3 sacs, et déjà épuisés du stage. Arrivés à la gare, nous avons du attendre notre train qui avait un retard de 20mn...
Mais nous n'étions même pas sur que c'était le bon une fois montés dedans ! Nous avons eu la chance de trouver un monsieur qui nous indiqua que 2 trains avaient étés rassemblés, et qu'à Nîmes, il y en aurait un autre qui arriverait. Bref, toute une histoire, pour se trouver à nîme avec un train qui part finalement avec 2h de retard ! Sans compter le fait qu'il y avait un agent de la SNCF, gros, chauve, avec une fine barbe, et pardonnez moi mais je ne trouve vraiment rien d'autre à dire qu'il avait l'air vraiment con, qui gueulait sur tout le monde.
Il s'est mis a agresser Etienne car celui-ci l'avait soit-disant "mal regardé". Etienne était à deux doigts de lui péter proprement la mâchoire avec ses shinais, heureusement que l'autre s'est arrêté.
Pour l'anecdote, il s'est à ce qu'il parait pris le bec avec tout le monde ou presque dans le train, quand celui-ci est arrivé, à tel point qu'un des profs du stage, qui venait de Rennes et voyageait avec nous, s'est lui même emporté... Pour en venir a irriter quelqu'un qui fait des arts martiaux depuis tant d'années, il faut le faire.
Quand nous sommes enfin arrivés à destination, ce fut une véritable délivrance.
Les courbatures du stage me font encore mal, mais bon, ça va ! Ce qui m'embête le plus, c'est qu'il n'y ait pas d'entraînement pendant les vacances...
Sur ce, après cette longue note, à la prochaine !